Dossier de presse, L'un et l'autre
présentent
L'un et l'autre de Valérie Villatel
Intrigue de Société:
Le choix de la période historique :
Cette période commence en 1920 et se termine à l'effondrement de la République par la mise en place du Régime de Pétain.
C'est une période charnière, où tout se prépare, mais rien n'est encore accompli. Par exemple, le destin de la France était déjà largement envisageable et envisagé. Ce qui se passait en Allemagne était connu des hommes politiques, mais ce sont une succession de mauvais choix qui emmène la France vers la guerre. L'auteur établit le même corollaire avec la vie de ses personnages. Au début du roman, tout est possible, les sentiments des principaux protagonistes sont beaux, innocents pour devenir au fur et à mesure plus destructeurs. Comme dans l'Histoire, leur vies sont entachées de mauvais Choix qui les conduisent à leur perte.
Valérie Villatel s'est inspirée du témoignage de sa grand-mère, Anna, qui a vécu à Montluçon au sein de la Cité Dunlop pendant cette époque. Elle y était arrivée à l’âge de 9 ans en 1922 et y est morte en 2010, à 97 ans. C'est elle qui la première a évoqué la vie de Marx Dormoy devant l'auteur. Passionnée de politique, militante communiste, résistante pendant la guerre, elle aimait raconter qu'elle l'avait giflé alors que Marx Dormoy tentait de la faire venir à l'une de ses réunions politiques. Parce qu'elle ne partageait pas les mêmes opinions que lui, elle était loin de lui vouer une admiration sans borne. Malgré tout, à chaque fois qu'elle parlait de l'homme, de Max, comme elle l'appelait, il y avait toujours une pointe de respect et d'admiration dans sa voix. C'est ce qui a intrigué l'auteur qui a, alors, commencé ses recherches sur ce personnage.
Qui est Marx Dormoy
Marx Dormoy (1888-1941) est un homme politique qui a débuté sa carrière à Montluçon en tant que maire, avant de participer au premier gouvernement de la gauche. C'est un fidèle de Léon Blum et il sera l'un des protagonistes de l'ascension du Parti socialiste au pouvoir jusqu'à l'avènement du Front Populaire. Il participera aux accords de Matignon et aux grandes réformes sociales de 1936 et sera nommé ministre de l'intérieur à la suite de la mort de Roger Salengro. Là, Marx Dormoy devra faire face à la montée de l'Extrême-Droite et, plus particulièrement aux membres terroristes du Comité d'Action Révolutionnaire dit “La Cagoule”. Finalement il sera de ceux qui refuseront de donner les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940, avec 80 autres parlementaires, ceux que le Général de Gaulle appellera “ les premiers résistants”.
L'auteur tient à souligner que c'est de l'homme dont elle a voulu parler et non pas d'un Parti politique. Néanmoins, il se trouve que Marx Dormoy était socialiste et Montluçon est une ville ouvrière où la Gauche avait une forte influence. Mais ce qui a touché l'auteur, c'est l'influence de quelqu'un qui a su, bien au delà des clivages politiques, assumer des choix difficiles et engendrer le respect au-delà de son propre camp.
C'est donc le parcours de Marx Dormoy qui va servir de fil conducteur à ce roman, mais il faut bien garder à l'esprit qu'il s'agit d'abord d'un roman, et donc, à ce titre, il se veut avant tout divertissant et n'a rien à voir avec un livre d'Histoire !
Les personnages
Jean et Henri Marchand n'ont jamais existé ni même Madeleine. Cependant, dans chacun d'eux, l'auteur retranscrit la mentalité d'une époque et il est certain que le lecteur pourra sans mal, replacer quelques personnages dans leur réalité.
Madeleine : Elle est née en 1912. Elle est originaire d'Aubusson et arrive dans la cité à l’âge de 9 ans avec sa tante et son oncle. Elle fait alors connaissance de Jean et Henri Marchand. Comme beaucoup de paysans et d’ouvriers du Limousin, c'est le travail qui les a fait venir dans cette ville.
Jean et Henri Marchand : Henri est né en 1905 alors que Jean est né en 1911. Ils ont perdu leurs parents et c'est leur sœur Victorine qui les élève dans une ferme de la région Bourbonnaise. Jean est gai, vif tandis qu'Henri est volontaire, tenace et calculateur.
Ils sont tous les deux épris de Madeleine.
Victorine Marchand : elle est née en 1900. Elle est la « guérisseuse locale », celle qui connaît les plantes. La plupart des ouvriers n'ont pas les moyens d'aller voir un médecin et font appel à ses services. Malgré son peu d'éducation, elle est respectée. Elle a un caractère épouvantable mais une bonne âme. Elle est maladivement superstitieuse.
Anne Marchand : C'est l'épouse de Jean. Un caractère doux mais troublée. Elle se présente comme ingénue mais se révèle bien plus machiavélique qu'il n'y paraît.
Jules Vaillant : Il a grandi à Montluçon. Mais il appartient à une classe sociale plus aisée. Son caractère est changeant et perturbé. Il est coléreux, acariâtre et peut se montrer violent.
Le symbole du Chêne
C'est le lien qui unit les personnages par delà le temps et la mort ; symbole de vie et d'amour éternels.
A chacun de lire ce roman comme il l'entend, mais surtout pour le plaisir et si on le veut pour, peut-être, apprendre des leçons d'hier, et, se dire est-ce que cela peut recommencer aujourd'hui.
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